Dépression

Pensées de Mars 2022, un moment de doute, parmi tant d’autres

Je savais pas quel titre, je savais pas quels mots. Je l’appelle parfois “dépression” ou parfois “mal-être”. J’ai souvent mal et j’ai souvent peur, peur d’avancer, de faire plein de truc.

J’ai fais des trucs depuis des années, trop en même temps, trop angoissée. J’ai pourtant peu de projet. Je veux je crois :

  • Finir mes études, faire des trucs intéressant, au maximum, être un peu fière de ce que je crée
  • Peut-être faire de la recherche, mais je suis trop angoissée dans la vie, et très complexée
  • Être heureuse au moins un jour sur deux, faire des bêtises pour mes ami·es, faire des Picmix un peu mimi

A priori je peux faire tout ça, c’est un projet de vie - à court terme - que j’aime bien. Je vois pas beaucoup plus loin que le bout de mon nez, sinon j’ai peur. Je sais très bien que je peux tout gâcher.

Un jour je vais arrêter de parler, le soir je vais pleurer, je vais m’éloigner, abandonner. J’ai peur de ça, car je suis comme ça, des fois.

Pour les personnes que j’aime, je suis attristée. Je me déteste trop souvent, j’ai trop de doutes, j’avance pas beaucoup, parfois pas assez. J’ai du mal à faire des trucs, je suis déprimée.

J’ai du mal à m’intégrer, partout. J’ai peur d’être chelou, alors je viens pas, alors j’évite, alors je m’efface.

“Anna effacée, ce n’est pas si grave”

C’est ce que je me dis quand ça va pas. C’est ce que j’ai dit quand je me suis confiée, quand j’ai pleuré. C’était faux. Et pourtant les jours qui suivent, j’y ai encore pensé, j’ai cru que c’était vrai.